GD8 Narikala

Juin 2012 - La forteresse moyenâgeuse de Narikala, situé sur la croupe d'une montagne surplombant la vieille ville de Tbilissi, est une des destinations touristiques et un des sujets de photo préférés de la capitale géorgienne. Jusqu'à présent, celui qui souhaitait visiter l'ancien château et l'église voisine devait entreprendre une longue marche à pied. La situation a changé depuis l'inauguration de la nouvelle TC 8 places, le 18 juin 2012. Les visiteurs et les habitants du cru peuvent désormais aisément rejoindre ce lieu célèbre. Le téléphérique monocâble a donc un usage urbain et touristique à la fois. Le nouveau téléphérique est sous la responsabilité du Tbilisi Development Fund, dont fait également partie son architecte et coordinateur de projet, Manuchar Makhatadze. « Le fonds a pour objectif la restauration d'une grande partie du vieux Tbilissi, ainsi que de mener des projets visant à améliorer la qualité de vie des habitants. Nous aspirons en outre à accroître l'attractivité touristique. » De nombreux quartiers ont déjà été restaurés en profondeur, tandis que de nouveaux projets intéressants ont été mis en œuvre.

Une expérience de voyage extraordinaire

La nouvelle TC Narikala est à bien des égards insolite et innovante. À côté des fonctions de base, le transport de personnes, cette ligne propose des expériences de voyage inhabituelles. Le sol en verre de la cabine offre pendant le trajet des vues impressionnantes sur la vieille ville et le trafic. Les sièges sont munis d'un capitonnage en cuir véritable, représentant des motifs historiques de Tbilissi. Une convergence idéale avec la destination. À son arrivée à la forteresse, le visiteur découvre une vue impressionnante sur Tbilissi et les jardins botaniques. La nouvelle TC prouve à nouveau combien les téléphériques modernes peuvent résoudre efficacement des problèmes d'ordre urbain et touristique, tout en devenant de nouvelles attractions.

Plus de téléphériques, moins de voitures sur les routes

Makhatadze considère que les conditions sont propices à de nouveaux projets de téléphérique, pour lesquels il existe déjà des plans concrets. On redonne ainsi vie à une longue tradition. Plusieurs téléphériques étaient déjà exploités auparavant en raison de la topographie accidentée de la ville (il existe des différences d'altitude pouvant aller jusqu'à 700 mètres d'un district à l'autre). Les nouvelles lignes doivent aujourd'hui contribuer à réduire le nombre élevé de taxis et minibus dans le centre, ainsi que la pollution de l'air. Avec Makhatadze, le Tbilisi Development Fund dispose quoi qu'il en soit de la bonne personne pour les missions qui s'annoncent en son sein. Lui-même a grandi dans un village de montagne géorgien, qui a compté jusqu'à 45 téléphériques en service pendant son enfance.